Le lendemain, au cours d’une promenade dans la forêt, j’ai parlé, pour la première fois, non pas aux enfants, mais avec les enfants. J’ai parlé avec eux, non pas de ce que je voudrais qu’ils soient, mais de ce qu’ils voulaient ou pouvaient être. Je crois que c’est alors que j’ai réalisé, pour la première fois aussi, que l’on peut beaucoup apprendre des enfants, que, eux aussi, posent – et ont le droit de poser – leurs exigences, leurs conditions, qu’ils peuvent avoir leurs objections.
Comment aimer un enfant. Colonies de vacances